Anthony

Au début de ma carrière d’écrivain, il y a de cela plusieurs années, j’avais eu l’idée de louer une petite maison à la sortie d’un village des Laurentides pour les mois d’été. Des moyens financiers assez réduits ne m’avaient pas permis de m’offrir plus qu’une bicoque délabrée, mais je m’y sentais chez moi et j’entrepris un nouveau roman avec enthousiasme. Loin de mes amis et connaissances, sans téléphone, je savourais égoïstement ma solitude d’artiste créateur.

Naturellement, après quelques jours de ce régime austère, je commençai à trouver cette solitude un peu moins drôle et multipliai mes visites au village pour y reluquer les garçons. Plusieurs étaient assez attirants et j’avais pu admirer leur physique athlétique à la plage voisine. Naturellement, plus je désirais les fréquenter, plus ils me semblaient inaccessibles.

Je ne fus pas long à remarquer les allées et venues du jeune livreur de l’épicerie centrale. Ce garçon de dix-sept ou dix-huit ans, aux longues jambes vigoureuses avait une manière suggestive de se trémousser du derrière sur la selle de sa bicyclette en pédalant. Je passai à l’épicerie et je me fis livrer une commande à domicile. J’avais maintenant un prétexte pour entrer en contact avec le beau jeune livreur. Une demi-heure plus tard, le garçon surgissait devant la moustiquaire de la porte arrière, une caisse de bière dans une main et un sac de provisions dans l’autre. Je le fis entrer et nous échangeâmes les présentations et les banalités d’usage — il se nommait Anthony — pendant que j’estimais combien je devrais lui laisser de pourboire. Comme je voulais qu’il m’ait à la bonne, je fus généreux sans extravagance.

J’avais été immédiatement séduit par la beauté quasi enfantine de son visage et la grâce nonchalante de son corps d’adolescent mal nourri. Le regard un peu triste de ses grands yeux noisette disparaissait sous une épaisse tignasse blonde ébouriffée qu’il peignait nerveusement de sa main. Il était vêtu d’un jeans usé coupé à mi-cuisse et d’un T-shirt trop court qui laissait à découvert sa taille mince et son nombril creux. Un renflement caractéristique le long de son entrecuisse suggérait que le garçon ne s’embarrassait pas de porter le moindre slip sous son short. Nul doute que la nature ait été généreuse de ses dons et qu’il se sentait plus à l’aise ainsi.

Ce jeune corps dégageait une aura de sensualité trouble: à la simple vue de son nombril sans poils ou du galbe de ses fesses lorsqu’il se pencha pour détacher sa bicyclette, je redoublai d’attirance pour ce garçon dont le sourire mutin et la candeur désarmante n’étaient pas les moindres charmes.

Au cours des semaines suivantes, nous devînmes assez vite copains et je remarquai bientôt que Anthony s’arrangeait souvent pour effectuer sa dernière livraison de la journée chez moi, ce qui lui permettait de s’attarder et de jaser un peu. Anthony semblait curieux de savoir à quoi j’occupais mes journées. N’ayant que peu de contacts avec les gens du voisinage, ce joli garçon était à peu près le seul être humain avec qui je pouvais échanger. Je profitais volontiers de l’aubaine dans l’espoir secret de le voir bientôt tomber dans mes bras et peut être dans mon lit.

Un soir qu’il faisait particulièrement chaud, j’invitai Anthony à prendre une bière avec moi. Il ne se fit pas prier pour accepter et après quelques bières, la conversation prit un ton plus confidentiel. Le garçon me raconta son enfance solitaire: depuis la mort accidentelle de ses parents alors qu’il n’avait que 7 ans, il demeurait chez une vieille tante célibataire qui l’avait recueilli et élevé tant bien que mal. Il avait abandonné l’école et maintenant, sans amis véritables, son isolement lui pesait. Alors que la lumière du jour baissait, le ton devint plus intime. Je suggérai qu’un beau garçon comme lui devait bien avoir une petite amie. Quelque peu embarrassé, il me confia ne pas être tellement intéressé par les filles, et même n’avoir encore jamais fait l’amour, ce que je mis en doute. Un grand garçon comme lui devait être dévoré de pulsions sexuelles intenses et de montées d’hormones incontrôlables. «Je me crosse comme un malade!» laissa-t-il tomber en riant. Je pouvais imaginer ce bel éphèbe se tortiller tout nu sur son lit, les reins cambrés, s’agrippant à deux mains au manche à balai et jouir délicieusement en giclant sa purée jusqu’au menton.

Pendant qu’il parlait en sirotant sa bière, je l’observais, fasciné par la beauté irrésistible de ses traits, la finesse de son nez, sa petite bouche fraîche et sensuelle. Je n’arrivais pas non plus à détacher mes yeux de sa poitrine plate où les pointes de ses petits mamelons formaient deux appétissantes excroissances sous la camisole sale. Je brûlais d’envie de serrer ce garçon dans mes bras, étreindre son corps chaud, lui dévorer la bouche, le mettre à nu, lécher ses tétons, lui caresser la peau du ventre et des hanches, prendre son pénis dressé dans ma bouche et le sucer jusqu’à l’orgasme. Tant qu’à y être, pourquoi pas fourrer ses jolies petites fesses, posséder bien à fond ce minet sensuel et le faire râler d’extase anale?

Affalé dans un fauteuil devant moi, la braguette bien en évidence, le garçon avait étendu ses longues jambes nerveuses contre les miennes. J’avais maintenant acquis la quasi certitude que Anthony recherchait une aventure avec moi, mais peut-être m’illusionnais-je? Avait-il véritablement pour moi une attirance sensuelle? Où désirait-il simplement être initié aux plaisirs de l’amour entre hommes? Anthony ne pouvait pas ne pas avoir remarqué mon état de célibataire, la complaisance que j’avais à son égard, de même que mes regards prolongés sur son corps et certaines protubérances de son anatomie. Depuis le premier jour, je mourais d’envie de le contempler nu, de le caresser par tout le corps, de baiser ses lèvres vermeilles et de lui faire l’amour à satiété. Mais la crainte de le brusquer et de l’éloigner de moi me paralysait et je n’osais manifester mon désir trop ouvertement.

Ce soir-là, je décidai de provoquer un peu les événements. Je lui offris de se rafraîchir et de prendre une douche avant de partir. Anthony hésita un peu, marmonna quelque chose, puis accepta ma proposition en se levant du fauteuil. Je le conduisis à la douche installée dans un coin de ma chambre à coucher. Il retira sa camisole, mais par un réflexe de pudeur, il attendit que je sois sorti pour se déculotter. En refermant la porte, je pus avoir un aperçu de ses petites fesses alors que son short glissait sur ses hanches. Quel joli cul!

Pendant qu’il se douchait, j’imaginais l’eau giclant sur son dos nu, glissant sur ses reins, coulant entre ses fesses bombées, ruisselant sur son torse glabre, ses cuisses fermes, caressant sa peau tendre alors que ses mains savonneuses frictionnaient voluptueusement sa poitrine, ses hanches et son sexe. Ce fantasme sensuel avaient rapidement provoqué l’alerte dans mon entrejambe et j’avais commencé à masser ma puissante érection lorsque l’eau cessa de couler.

Un instant plus tard, le rideau fut tiré et j’entendis Anthony me demander la serviette que, dans mon énervement, j’avais oublié de lui donner. Je me précipitai dans la chambre avec la serviette et restai stupéfait devant le spectacle inespéré qui s’offrait à mes yeux: Anthony se tenait sur le tapis devant la douche, son corps nu dégoulinant d’eau, les bras croisés pudiquement devant sa poitrine, mais laissant à découvert ses hanches et son sexe circoncis. Cette longue queue au gland complètement dégagé ne pouvait qu’être l’instrument parfait pour tous les plaisirs sensuels. Confus et troublé par tant d’innocence et de beauté, je fis mine de n’avoir rien remarqué et posai la serviette sur ses épaules.

Avant d’y avoir réfléchi, je me trouvai en train d’essuyer ce corps splendide de jeunesse et de perfection. Les yeux mi-clos, les bras relevés sur la tête légèrement inclinée, le tronc gracieusement déhanché, l’éphèbe se laissait bichonner avec un plaisir sensuel évident comme en témoignait le redressement rapide de sa queue. Je ne pouvais détacher mon regard de son magnifique organe qui se dressait fièrement avec l’insolence de ses proportions généreuses et l’audace de sa perfection anatomique. Ah! si le David de Michel-Ange avait été équipé comme ça!

Malgré l’évidence que ma poigne d’homme sur son corps nu lui procurait un puissant émoi sexuel, je n’osai pas, retenu par je ne sais quelle stupide pudeur, embrasser Anthony ou m’agenouiller devant lui et déguster son membre viril comme j’en brûlais d’envie. Tourmenté de désirs refoulés mais trop craintif pour les exprimer, je brisai l’enchantement en lui ordonnant brusquement de remettre ses vêtements. Sans doute le garçon s’est-il senti un peu ridicule de s’être tant avancé et frustré de voir ses avances repoussées, car il se rhabilla en hâte et sortit rapidement, la mine boudeuse. Il me quitta sans même me saluer. Je voulus le rattraper, mais il fuyait déjà sur sa bicyclette.

Je fus quelques jours sans revoir Anthony. À cause de ce qui s’était passé, ou plutôt de ce qui aurait pu se produire, j’appréhendais un peu de le rencontrer. Une semaine plus tard environ, le garçon s’arrêta chez moi un après-midi et nos bonnes relations reprirent immédiatement malgré une certaine gêne au début. Cette fois, j’étais bien décidé à prendre l’initiative, et, puisque le jeune homme semblait avoir réellement un «kick» sur moi, pourquoi ne pas pousser l’aventure jusqu’à son dénouement logique, ce que nous désirions ardemment tous deux.

Malgré cette conviction, je fus agréablement surpris et très ému lorsque Anthony accepta avec enthousiasme ma proposition de venir camper avec moi le week-end suivant dans un coin isolé d’un parc de la région. Il pourrait se faire remplacer le samedi à l’épicerie. J’allais donc passer deux jours en tête à tête et, je l’espérais follement, en corps à corps avec l’objet des fantaisies sensuelles qui avaient alimenté mes plaisirs solitaires ces derniers temps. Peut-être allais-je enfin oser montrer ma profonde affection et mon désir pour lui, et sans doute aussi, consentirait-il à se laisser toucher et caresser. J’imaginais que je pourrais facilement le persuader de se baigner nu avec moi. Nous ne manquerions pas de nous chamailler dans l’eau, ce qui nous rapprocherait, permettrait des contacts physiques, et surtout, me donnerait enfin l’occasion de me repaître de la vision de ce jeune corps d’éphèbe, dans toute l’innocence de sa nudité.

Le samedi, au terme d’une longue et difficile excursion dans les bois, nous parvînmes au but de notre randonnée, les rives désertes d’un petit lac isolé aux eaux calmes et limpides. Anthony poussa un soupir de soulagement en déposant son lourd sac à dos et s’assit dessus pour contempler la beauté du spectacle qui s’étalait devant nos yeux. Sans prendre la peine de reprendre mon souffle, j’enlevai la chemise détrempée qui me collait au corps, puis, tenté par la fraîcheur des eaux du lac, je me dévêtis complètement. Debout devant Anthony, mon sexe à la hauteur de ses yeux agrandis par la stupéfaction, je l’invitai à m’accompagner.

— Eh, Anthony, viens te baigner! L’eau doit être très bonne. Vite, déshabille-toi!

— Tu te baignes tout nu!, s’exclama-t-il, l’air faussement indigné.

— Pourquoi pas? Il n’y a que nous deux. Et c’est bien plus le fun de même! lui criai-je en courant vers le lac où je plongeai avec délices.

Anthony enleva ses vêtements lentement, me tournant le dos, car il savait bien que je ne le quittais pas des yeux. Finalement, il se retrouva vêtu d’un pudique caleçon de coton blanc. Comme je savais qu’il ne portait habituellement aucun sous-vêtement, je restai surpris et un peu déçu de ne pas admirer mon gars dans toute sa splendeur. Il s’avança avec précaution sur la rive pendant que j’observais avec délectation les formes appétissantes de son corps. Il sauta à l’eau et se dirigea vers moi, riant et pataugeant comme un jeune chien. Lorsqu’il fut à ma portée, je l’attrapai par son caleçon et le déculottai prestement malgré ses cris et ses protestations de vierge offensée. Enfin débarrassé de son encombrant vêtement, mon compagnon sembla prendre un plaisir accru à s’ébattre nu dans l’onde transparente. De mon côté, j’étais fasciné par l’éclat et la rondeur de ses petites fesses blanches luisant à la surface de l’eau à chacune de ses cabrioles. Sous l’effet de la fraîcheur de l’onde, ses tétons crispés pointaient sur sa poitrine délicate ajoutant encore à sa séduction pourtant irrésistible. Maintenant, j’étais bien décidé à baiser le jeune homme avant le coucher du soleil.

Soudain, comme débarrassé de toute fausse pudeur, Anthony se retourna souplement sur le dos et, jambes et bras écartés, se mit à flotter en faisant la planche. Je passai les bras sous lui pour le soutenir, dévorant du regard ce corps gracile, tout ruisselant de gouttes d’eau, étalant au soleil la blancheur exquise de ses membres sous mes yeux éblouis, pendant que sa verge se dressait lentement de son bas-ventre. Je constatai alors avec étonnement que le garçon n’avait pas le moindre poil au pubis ni sur ses organes sexuels. Je lui en fit la remarque.

— Tu te rases les parties maintenant?

— Je ne savais pas si tu aimerais ça. Ça te plaît?

— Mets en! Tu es encore plus sexy comme ça. Tu seras pas surpris si je te viole, mon garçon!

— Tu pourras pas me violer... je suis consentant!

Les caresses de l’eau sur son corps nu, et sans doute aussi la proximité d’un autre mâle, l’avaient excité au point que son érection spontanée couvrait son ventre jusqu’au nombril. La vue de ce splendide organe, d’un format impressionnant pour un si jeune homme, s’avérait du plus émoustillant effet et provoqua en moi un puissant émoi charnel. Je sentais la rigidité pulsante de mon propre sexe se dresser dans l’eau.

Je glissai ma tête entre ses jambes écartées et entrepris de lécher ses testicules dans leur sac de velours. Il serra ses cuisses autour de mon cou. Je caressais ses fesses à pleine main. Lorsque je touchai son anus, il se cambra de surprise, puis se détendit. Dégagé de l’étau de ses cuisses, je le pris à bras le corps et le garçon se retrouva collé contre moi. Nous nous sommes embrassés pour la première fois. Nos sexes se frottaient jouissivement l’un sur l’autre et je caressais ses bouts de mamelons entre mes doigts pendant que nos langues se chamaillaient.

Revenus sur la berge, Anthony s’allongea sur une grande serviette de bain. Naturellement glabre et le pubis rasé, il semblait tellement nu et désirable. Je m’agenouillai devant lui, gobai son pénis brandi et le suçai avec délectation. Les torsions de son bassin et les gémissements de plaisir qu’il exhala, accrurent mon excitation. Des deux mains, je palpais ses hanches étroites, pétrissais et caressais ses petites fesses rondes et lisses, pendant qu’il enfonçait son pénis dans ma bouche et ma gorge.

J’écartai ses cuisses et glissai peu à peu un doigt dans la crevasse tiède et veloutée entre les fesses, massant doucement son anus. Anthony, pour qui toutes ces sensations étaient nouvelles, se mit à se tortiller de plaisir, tripotant des deux mains ses tétons durs, les frottant, les pinçant et aiguisant les pointes avec ses doigts.

— Oh... doucement... Arrête! je vais venir... Aah... C’est bon... Mmmm... Oh oui... Encore! Et il râlait de plus belle en frétillant et en se tortillant du cul.

— Ne viens pas tout de suite, mon biquet! J’ai des projets pour toi...

Je voulais lui faire goûter dans la partie la plus intime de son corps, la volupté sexuelle suprême que seul un autre mâle peut donner. J’étais bien décidé à enculer son mignon petit derrière, lui enfoncer lentement ma bite entre les fesses, le pénétrer tout au fond de son beau petit cul serré d’ado, et ensuite le fourrer longuement pour le faire jouir comme jamais il n’avait joui. Ce garçon vierge devait connaître la puissance dévastatrice de l’orgasme anal, la jouissance irradiant du cul, la volupté extraordinaire de sentir son corps complètement défoncé et possédé par un autre mâle.

— Oh oui... Oui!... baise-moi!

— Tu vas tellement jouir du cul, mon minet, que tu vas crier, te tordre de plaisir et en redemander.

— Vas y, Paul! Je désire ça depuis si longtemps.

Et tout en lui parlant doucement de ma voix la plus caressante, je l’embrassais sur la bouche, les yeux, le cou, goûtant sa peau douce, respirant le parfum de sa chevelure soyeuse. Tout à la découverte du plaisir des corps amoureux, Anthony se serrait contre moi, s’abandonnant sans retenue à mes étreintes et à mes caresses, sa grande queue lisse et dure se frottant contre l’intérieur de mes cuisses.

Pris de vertige, je le fis s’agenouiller sur le sol et léchai la peau fine et tendre de ses fesses nues. Grisé de plaisir, Anthony se laissait faire docilement. Les reins cambrés, pointant son excitant derrière vers moi, il appuya sa belle tête blonde sur le sol et se prépara aux assauts de mon bélier. J’étais follement excité par la vision dorée de ce cul splendide impudiquement étalé devant moi, livrant son secret le plus intime. Au centre de la raie bien lisse, la rondelle de son anus rosé luisait doucement et se contractait dans l’attente de la pénétration maintenant inévitable. Plus bas, le sac contenant ses deux grosses noix et son long pénis un peu ramolli pendaient entre ses cuisses largement écartées.

Je léchai avec délices la raie odorante et, tout en caressant ses organes, je commençai à travailler la relaxation de son anus vierge avec ma langue. Puis j’introduisis un doigt dans le rectum qui se dilatait et se contractait d’impatience. Lorsque deux doigts purent tenir assez facilement dans l’anus, je jugeai le garçon suffisamment prêt pour entreprendre la pénétration. L’idée de déflorer ce jeune cul m’excitait au plus haut point. J’étais ravi d’être le premier mâle à lui faire goûter la jouissance de l’amour anal entre hommes.

Deux ou trois caresses rendirent à mon épieu sa rigidité. Beaucoup de lubrifiant, car je ne voulais surtout pas lui fcauser de douleur, et je collai mon gland sur l’anus tendre du garçon livré à mon bon plaisir. Sentant la pression de mon pénis forçant l’entrée de son corps, Anthony tressaillit et se raidit. Tout en frayant doucement mon chemin, je le caressais tendrement par tout le corps, avec une attention spéciale aux mamelons, attouchements qui répandaient de grands frissons de plaisir dans son sexe et son cul. Aussitôt qu’il se relaxait un peu, je pénétrais un peu plus avant, lui laissant bien le temps de s’ajuster et de se détendre, jusqu’à ce que j’aie complètement enfoncé ma verge dans son rectum. Le garçon respirait bruyamment, grognant et sifflant, la mâchoire serrée. S’appuyant sur une main, il se branlait frénétiquement avec l’autre. J’étais couché sur lui comme un matou sur une jeune chatte, l’enserrant et le mordillant dans le cou, taraudant gentiment son petit cul serré avec une indicible volupté, sentant bien que le moment de la jouissance ultime ne pourrait être retenu encore longtemps.

N’en pouvant plus, Anthony se redressa subitement. Je suivis son mouvement et m’assis sur les talons. Toujours solidement empalé, il appuya son dos contre ma poitrine, frémissant et haletant. Tournant la tête de côté, ses lèvres cherchaient les miennes et nos bouches se goûtaient avec ardeur pendant que je l’enlaçai amoureusement tout en laissant courir mes mains sur son torse, palpant et pétrissant ses tétons durs pour que son extase sensuelle soit aussi profonde et complète que la mienne.

Puis, ivre de jouissance, empoignant sa verge tendue à deux mains, Anthony se masturba avec frénésie, projetant à la volée de longues giclées de sperme mousseux. Les contractions puissantes de son anus autour de mon dard portèrent mon excitation à son comble, et ne pouvant plus me retenir, je joignis spontanément mon orgasme au sien, gémissant et râlant, secoué dans tout mon corps par l’intensité de la volupté sexuelle. J’éjaculai longuement dans son tendre fourreau, déchargeant dans le cul serré du garçon toutes mes réserves de sperme. Que c’était bon!

Après nous être sommairement nettoyés des traces de nos ébats amoureux, Anthony et moi nous sommes étendus sur la serviette pour nous reposer, mais nos corps insatiables avaient encore faim de caresses et de plaisirs. Ce ne fut pas long avant qu’excité par sa beauté juvénile, la séduction de son corps nu et l’attrait particulier de son sexe dénué de poils quoique incontestablement viril, je sois à nouveau étendu sur le garçon, l’embrassant goulûment sur la bouche, enserrant son corps et le caressant avec une émotion et un plaisir sensuel sans cesse renouvelé. Nos membres emmêlés et nos pénis bandés s’excitèrent mutuellement jusqu’à ce qu’un nouvel orgasme, nous fasse jouir encore et laisse enfin nos corps vidés, épuisés et recrus sombrer dans les douceurs du repos des amoureux.

Après un week-end de rêve, nous rentrâmes à la maison très épris l’un de l’autre. Jusqu’à la fin de l’été, Anthony, dont le tempérament sensuel se révélait avec enthousiasme, vint très souvent à la maison pour faire l’amour. Au plus chaude de nos baises, il jouissait avec une violence et une âpreté déconcertantes, comme s’il avait voulu rattraper le temps perdu. Entre nos séances érotiques, nous discutions littérature. Anthony aimait beaucoup lire et je lui prêtais des livres. Il se mit à écrire aussi, des poèmes charmants. Si bien que je commençai à l’appeler Rimbaud. Notre complicité amoureuse cet été-là fut un régal de tous les instants et aussi, il faut bien l’avouer, un bon sujet de commérage dans tout le village.

Quand je rentrai en ville, Anthony quitta son village et vint s’installer avec moi.

 

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