Le bain des jumeaux

Il était nu et déjà, tournait les robinets pour faire couler notre bain. Il voulait faire la course : je fermais donc la porte de la salle de bains, puis me déshabillais à toute vitesse pour le rejoindre dans l’eau bouillante. Elle nous arrivait déjà aux chevilles. Je m’assis en tailleur, doucement, pour ne pas me brûler. Il fit de même derrière moi. Nous étions à l’étroit : la baignoire devenait petite depuis que nous avions eu nos douze ans. Il se serra tout contre mon dos et entreprit de me mouiller les cheveux avec la douche. Puis il me lava lentement, en frottant délicatement mon cuir chevelu. Nous accomplissions toujours ce rituel lors du bain : le premier assis était lavé par l’autre. Mais cette fois-ci, il avait attendu que je m’assoie avant lui. Étrange ; d’habitude, il préfère que je commence...
Après avoir terminé la tête, il m’aspergea le corps. Je sentais sa respiration s’amplifier derrière moi, comme s’il était en train d’humer mes cheveux fraîchement nettoyés. Je me retournais : mon frère me sourit et fit comme si de rien n’était. Pue après, il commença à me frotter le dos, puis les épaules et le torse. Il mettait plus de temps qu’avant ; il s’attarda aussi sur mes fesses et mes cuisses. Comme souvent c’était lui le premier à s’asseoir, il me nettoyait d’habitude à la va-vite, puisque juste après nous pouvions sortir du bain.
Jamais il ne m’avait lavé comme ça. Une seconde fois, je me suis tourné vers lui. Mon jumeau me souriait toujours, innocent. Je n’avais pas remarqué sur l’instant qu’il avait une érection. Ce n’est que lorsqu’il se colla à moi pour permettre à ses mains d’atteindre mon entrejambes que je sentis la petite pression au bas de mon dos. Il insista sur les poils naissants, peu nombreux, de ma toison pubienne. C’est alors que je compris qu’il ne me lavait pas, mais me caressait. Je ne pus m’en empêcher : je bandais. Mû d’un sentiment d’étonnement mêlé d’excitation, je me suis retourné une troisième fois vers lui. Cette fois-ci, sa bouche était là pour m’accueillir.
Je crus tout d’abord qu’il s’agissait d’une simple bise égarée. Mais il ne s’est pas excusé : au contraire, il plongea ses yeux dans les miens, toujours avec le même sourire. Il recommença : le contact furtif se transforma en véritable baiser. Excité, je me laissais faire. L’eau chaude dépassait nos hanches ; le reste de mon corps, lubrifié par le savon dont il m’avait enduit, commençait à frissonner. Je fis demi-tour sur les fesses afin de lui faire face. Il m’enlaça pour me réchauffer ; nos jambes entrecroisées se détendaient progressivement dans l’eau tandis qu’il m’embrassait une seconde fois. Nos sexes se rencontrèrent et se tendirent d’autant plus.
Il relâcha quelque peu son étreinte pour pouvoir me parler : « Tu aimes ça ? ». Nous nous étions toujours compris dans n’importe quelle situation, sa question était donc inutile. Il a dû me la poser pour se rassurer d’avoir fait le premier pas. Aussi pour toute réponse j’attrapais sa verge, ce qui le surprit. Il prit appui sur la baignoire avec ses mains et se leva, afin de pouvoir se mettre à genoux sans que j’aie à le lâcher. Je me suis alors mis à glisser sous lui afin de partager le travail de mes mains avec la bouche ; il m’empoignit alors la tête et caressa mes cheveux luisants de shampoing. Son jeune sexe impubère me pénétra et je sentais les veines gorgées de sang battre sous ma langue.
Je glissais mes mains désormais inutiles sous son périnée et les laissait aller jusqu’aux petites fesses rondes que je massais violemment. Il jouit un mince filet dans ma bouche, que je mêlais aussitôt de salive. Tout doucement, pour ne laisser s’échapper aucune goutte, je fis sortir son pénis de l’étreinte de mes lèvres. Il glissa ses mains sous mes jeunes aisselles et s’allongea sur moi. Je n’avais pas encore ingéré ce qu’il m’avait plus que fraternellement offert : cette fois-ci, c’est moi qui l’embrassais, pour lui montrer que je désirais partager son cadeau. Durant plusieurs secondes, nous mélangeâmes sa sécretion à nos salives, puis déglûtimes en même temps dans un grand éclat de rire. Il lécha les traces de son sperme sur les commissures de mes lèvres, puis me tira la langue afin que je les récupère.
Nous nous redressâmes en même temps pour nous étreindre. Il me commenta son expérience à l’oreille et promit de s’offrir à moi en remerciement. Aussi m’enquit-il de rester allongé et de le laisser faire. Après s’être mis à genoux au-dessus de moi, il écarta les fesses à l’aide de ses mains pour lubrifier son anus. Mon pénis, toujours actif mais entièrement immergé, ne tarda pas à le rejoindre. Dans la baignoire étroite, il s’assit sur les talons et commença un très agréble va-et-vient qu’il semblait aussi apprécier. Peu après nous sortîmes, innocents, en nous caressant sous la même serviette devant nos parents. Désormais, nous ne nous regarderons plus jamais de la même façon.


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